Opérer 20 établissements à travers le monde d’ici 2020. C’est l’ambition affichée de LUX* Resorts & Hotels. Le vendredi 22 septembre 2017, les résultats financiers et les perspectives d’avenir du groupe ont été présentés par le Chief Executive Officer (CEO), Paul Jones, à la presse et aux analystes financiers. Arnaud Lagesse, Président du Conseil d’administration, était également présent à l’hôtel, Labourdonnais, où les invités ont pu découvrir les destinations que vise le groupe sur les trois prochaines années et en savoir plus sur les projets en cours.
Vision 2020
Alors que le marché du tourisme à Maurice est en train de se consolider, LUX* voit plus loin que nos contrées. En effet, l’hôtelier compte, avec sa stratégie Vision 2020, rayonner davantage dans l’océan Indien, mais également au-delà. Le Conseil d’administration souligne l’ambitieuse stratégie à deux volets de l’enseigne.
« Le noyau demeure l’océan Indien où nous souhaitons consolider nos actifs en rénovant les hôtels que nous possédons, qui ont un meilleur rendement, tout en gardant le standard requis, et identifier d’autres contrats de gestion. En parallèle, LUX* continuera son expansion internationale au-delà de l’océan Indien. Le but est d’accroître le nombre de contrats de gestion de façon conséquente dans les régions tels que l’Asie du Sud-Est, l’Afrique, l’Europe, la Chine et le Moyen-Orient. Avec un chiffre d’affaires et des profits en hausse, le groupe affiche une bonne santé aujourd’hui. Tout le mérite revient aux équipes qui font un excellent travail. Avec cette stratégie sur trois ans, que le Conseil d’administration soutient pleinement, nous avons pour objectif de renforcer nos assises en tant que groupe hôtelier le plus dynamique de la région et faire briller l’enseigne sur le plan international » explique Arnaud Lagesse, président du Conseil d’administration de LUX* Resorts & Hotels.
LUX* compte, en effet, enrichir son portefeuille hôtelier avec l’ouverture de nouveaux établissements, notamment LUX* North Male Atoll aux Maldives et LUX* Organic Escapes à Chengdu en Chine en 2018, ainsi que LUX* Al Zorah aux Émirats arabes Unis (EAU) en 2019. D’autres suivront, à l’instar de LUX* Tuscany en Italie ; LUX* Dianshan Lake à Suzhou en Chine ; LUX* Luxelakes à Chengdu en Chine ; LUX* Wolong, également en Chine, ou encore Phu Quoc au Vietnam. En outre, Café LUX* est passé de cinq succursales en 2011 à 11 en 2017, réparties à travers le monde, de l’océan Indien à la Chine, en passant par la Turquie.
La technologie au cœur de l’hôtelier
Paul Jones a également présenté l’application développée par le groupe en ce vendredi 22 septembre. « C’est un vrai game-changer. Le téléphone portable fait partie de nos vies à tous. Il était donc primordial pour nous d’innover avec une application qui permet non seulement à nos clients d’accéder à leur chambre une fois à l’hôtel, mais également de réserver des activités ou des repas avant même d’avoir mis les pieds chez nous. Ces activités seront automatiquement synchronisées dans leur agenda. Ils peuvent ainsi personnaliser leur séjour à souhait. Mais là où nous allons plus loin, c’est que nous pourrons utiliser cette application pour toucher directement ces clients en leur proposant des offres sur-mesure, même lorsqu’ils ne seront plus dans nos établissements, » confie le CEO.
Lors de cette rencontre avec les médias et les analystes, LUX* a également lancé sa nouvelle plateforme de mise en relation avec les investisseurs. L’objectif est de leur permettre de recevoir des informations financières et autres communiqués importants en temps réel. Le marché évolue rapidement et le groupe veille à ce que tous ses partenaires reçoivent les renseignements essentiels dans les plus brefs délais. Cette plateforme intégrée au site LUX* partage les informations les plus récentes concernant les rapports financiers, le cours de l’action et les tendances ainsi que la gouvernance d’entreprise.
LUX réinvente l’hôtellerie de luxe
De plus, avec la réouverture de LUX* Grand Gaube en décembre 2017, le groupe réinvente l’hôtellerie de luxe avec une approche novatrice de l’élégance et de la légendaire hospitalité mauricienne. Les clients ont cinq raisons de plus d’opter pour cet hôtel : LUX* App, Bento Box, Veggie Heaven, Paddle Tennis et G&T 100 Bar.
« D’ici quelques semaines, LUX* viendra également avec un programme de fidélité simple mais innovant. Il s’agit d’un système de récompense automatique à travers lequel un séjour gratuit est offert à tout client qui fait une réservation directe pour un minimum de huit nuits. En sus de cela, LUX* propose un service dernier cri de conciergerie en ligne. Le site du groupe permet aussi aux clients de réserver des vols vers n’importe quelle destination dans le monde, avec chambres d’hôtel, ainsi que des extras tels que les transferts et autres services », ajoute le CEO.
Les clients de LUX* peuvent ainsi personnaliser leur séjour avant leur arrivée, de la réservation d’un service de baby-sitting à l’approvisionnement du minibar, en passant par l’organisation d’un petit-déjeuner privé sur la plage. Ils ont aussi le choix parmi diverses activités, notamment yoga au lever du soleil et natation avec des dauphins ou des requins-baleines. Le site du groupe leur permet également de commander des fleurs ou de réserver des soins au spa, une table au restaurant, une partie de golf, voire faire des requêtes spéciales pour les anniversaires ou pour une lune de miel.
Quelques chiffres évocateurs
Le groupe enregistre cette année un chiffre d’affaires de Rs 5,44 milliards, soit une hausse de 5 %. Les profits affichent la même tendance, en hausse de 23 % à Rs 515 millions comparée à l’exercice précédent, où ils étaient de Rs 419 millions. Ainsi, le dividende par action versé aux actionnaires est passé de Re 1.15 en 2016 à Re 1.25 en 2017. Cette bonne performance s’explique en partie par la vente de l’hôtel Tamassa au groupe Grit, bien que LUX* ait eu à compenser le manque à gagner de Rs 165 millions causé par la fermeture, pour des rénovations, de LUX* South Ari Atoll aux Maldives et de LUX* Grand Gaube. Le groupe a également pu diminuer le montant de sa dette, qui est passée de Rs 4,5 milliards en 2016 à Rs 3,8 milliards au 30 juin 2017.